vendredi 18 janvier 2008

Contre Sarkozy, battre De Peretti !


8 mois déjà que Sarkozy a pris en main les rênes du pouvoir et 8 mois qu’il tient ses promesses. Ses vraies promesses, celles qu’il a faites à ses commanditaires du MEDEF et de la haute bourgeoisie. Pas celles qui l’ont fait surfer en démagogue de grand talent (on lui reconnaîtra au moins celui-là) sur la vague des angoisses d’un électorat populaire désorienté par un horizon qui s’assombrit chaque jour davantage. Qu’on juge sur pièces.


Le pouvoir d’achat des plus riches a été augmenté de 15 milliards d’euros de déduction d’impôts dont la note a été présentée à nous tous : Augmentation des carburants et du tabac, hausse des prix des produits de consommation courante et donc de la TVA afférente, augmentation de la pression policière sur les automobilistes et généralisation des radars automatiques...


On va pouvoir travailler plus. On parle même de revenir aux 48 heures gagnées le 1er mai 1919 pour courir après une valeur des revenus du travail qui fond comme neige au soleil tandis que les profits flambent et que les entreprises continuent à disparaître ici pour aller se réimplanter là-bas où la main d’oeuvre est si corvéable à merci. On va même pouvoir travailler plus longtemps. On nous dit 42 ans pour obtenir une retraite qui n’est même pas garantie avec l’étouffement des régimes sociaux sous le fardeau des délocalisations, de la concurrence européenne et de la spéculation financière.


Pour faire passer en force l’ensemble de cette régression sociale dont l’ampleur n’a d’autre équivalent dans l’histoire de la république que celle qui a accompagné la mise en place du régime de Vichy, Sarkozy n’hésite pas à se servir des mêmes armes nauséabondes dont se sont toujours servis les pires ennemis du Peuple. Il entretient et fait grandir les peurs, l’étranger sans papier et le chômeur sont montrés du doigt, le monde du travail est stigmatisé et culpabilisé. Pendant ce temps, il sable le champagne avec Bolloré.


Pour arriver à ses fins, pour aller le plus vite possible, Sarkozy, l’UMP et le MEDEF ne négligent aucune courroie de transmission, tous les leviers de pouvoir leur sont nécessaires. A Sarlat la municipalité est dirigée depuis 19 ans par De Peretti, ami fidèle de Sarkozy et qui prend toute sa part dans la mise en oeuvre de sa politique de casse au service des nantis . N’était-il pas sur les bancs dorés du Fouquet’s fêtant avec le reste de son clan l’arrivée au pouvoir d’une droite décomplexée croyant enfin pouvoir réaliser son rêve de revenir sur un siècle de conquêtes populaires ?


C’est dans ce contexte politique délétère que le Parti Communiste du Sarladais s’est fait le partisan d’une union large de l’ensemble des forces de gauche afin de reprendre la mairie de Sarlat des mains de l’UMP. Il l’a fait en responsabilité, conscient que la dérive droitière des instances nationales du Parti Socialiste rend plus difficile la construction d’une réelle alternative antilibérale. Sur le plan local, le positionnement de la section de Sarlat et son engagement dans la campagne du Non au référendum ont rendu possible la constitution d’une liste commune en vue d’essayer d’enlever à la droite son point d’appui local qu’est la mairie de Sarlat, pour en faire un pôle de résistance au service de sa population.


Nous regrettons que des considérations de type partisane ou d’ambition personnelle n’aient pas permis à toutes les forces de la gauche sarladaise de la LCR aux verts de se retrouver dans cette démarche dès le premier tour des municipales. Pour autant la nécessité du rassemblement des victimes de la politique de Sarkozy et des forces de gauche ne s’arrêtera pas le 9 mars et le Parti Communiste sera toujours disponible et prendra toute sa place dans les luttes qui, malheureusement, ne manqueront pas de devoir s’intensifier.


Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du combat commun



(Louis Aragon)



Les communistes du Sarladais

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