mardi 12 février 2008

Le coup de force de Versailles


Ce lundi 4 février 2008, l’histoire retiendra que le parlement réuni à Versailles a signé la mise à mort de la démocratie française.

Dés lors que des parlementaires bafouent la volonté du peuple souverain, exprimée lors d’un référendum, ils vident la démocratie de sa substance et la transforment en une chose purement formelle.

Cette forfaiture est une bombe à retardement, et les forces politiques qui s’en sont rendues coupables auront un jour à rendre des comptes à la Nation tout entière.

C’est à l’idée même de Europe qu’ils viennent de porter un coup fatal, cette Europe qui sera vouée à l’échec si on s’acharne à la construire sans les citoyens voire contre eux.

Mais si par hasard ces « représentants » du peuple s’imaginaient qu’il suffirait d’étouffer la volonté populaire pour parvenir à faire taire l’exigence de changement, ils se trompent lourdement.

Désormais, l’heure est au rassemblent et à la contre offensive, à la création d’un front le plus large possible de toutes les forces citoyennes, politiques, associatives, syndicales, pour remettre la construction européenne sur d’autres bases que celles de la libre circulation des capitaux et de la concurrence libre et non faussée qui demeure le credo du traité de Lisbonne comme l’était celui de la défunte constitution européenne.

Et si finalement, ce 4 février 2008 était le point de départ d’une nouvelle alternative à gauche ?

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